Dans le déchaînement de mon indignation, je t’ai caché ma face pour un petit instant, mais dans mon amour éternel, j’ai de la tendresse pour toi. C’est là ce que déclare ton libérateur, l’Éternel.
Ésaïe 54.8
Lorsque la brume survient sur la mer, elle enveloppe tout d’un voile ouateux. Les repères les plus distincts deviennent flous, et la route vers le port s’estompe. Cette vapeur opaque étouffe les sons et les voix qui veulent nous indiquer la direction. Il ne reste plus au marin sans boussole qu’à jeter l’ancre et attendre que le brouillard disparaisse.
Il arrive que Dieu nous cache sa face afin que nous cessions de mener notre barque de façon insensée sur l’océan de notre inconséquence. Il nous isole dans un cocon de brouillard pour nous inviter à réfléchir quant au cap à suivre pour mener notre barque. Puis, comme la brume disparaît devant le soleil et le vent, notre désarroi s’enfuit devant la tendresse de Dieu. L’amour de Dieu est éternel, mais nous ne le voyons pas quand nous lui tournons le dos. La Bible, telle une boussole, nous invite à nous tourner vers Dieu pour sortir du brouillard et trouver le vrai sens de la vie, parole de marin !
Cessons de dériver au gré de nos utopies pour placer notre confiance dans l’amour libérateur de notre Créateur.
Alain Monclair
__________________
Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 54, versets 6 à 10.