Quant à nous, nous sommes citoyens du royaume des cieux.
Philippiens 3.20
Benjamin Franklin1 venant à Paris en 1776 négocier l’alliance française affirmait : « Tout homme a deux patries, la sienne et puis la France ». Je l’ai constaté personnellement. Élevé en Angleterre, j’ai trouvé une deuxième patrie en France.
Et voilà que l’apôtre Paul parle encore d’une autre patrie pour ceux qui appartiennent à Jésus-Christ, une patrie céleste. À Ponce Pilate qui lui demandait « Es-tu donc roi ? », le Seigneur Jésus répondit : « Oui ! » Mais Jésus précise alors que son royaume n’est pas « d’ici-bas ». Il s’agit du Royaume de Dieu, ce royaume céleste dont ceux qui vivent sur terre peuvent devenir des sujets.
Aussi quand une personne accepte Jésus comme son Roi-Sauveur – tout en restant dans sa patrie « ici-bas » – elle acquiert, en plus, la citoyenneté d’une autre patrie céleste.
En hommage pour sa lutte jusqu’à la fin de la guerre contre le nazisme, Winston Churchill, premier ministre britannique, a été nommé citoyen des États-Unis. Pourtant l’honneur fait à Churchill n’a rien de comparable avec celui que Jésus-Christ nous offre. Pour être citoyen du ciel, nul besoin de papiers – certificat, CV, etc. –, nul besoin non plus d’appartenir à une église, ni d’avoir accompli des prouesses, et j’en passe… On reconnaît ses péchés et on reçoit Jésus-Christ, volontairement et délibérément, comme son Sauveur et Roi ! Et on le Lui dit, tout simplement.
Pierre Wheeler
1 Benjamin Franklin, homme politique, physicien et publiciste américain, l’inventeur du paratonnerre
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 18, versets 33 à 37.