En effet […] les mauvais désirs qui animent l’homme livré à lui-même, la soif de posséder ce qui attire les regards, et l’orgueil qu’inspirent les biens matériels, tout cela ne vient pas du Père, mais du monde.
1 Jean 2.16
L’argent ne fait pas le bonheur, c’est un économiste qui nous le dit ! Dans son livre « Homo economicus, prophète (égaré) des temps nouveaux », Daniel Cohen observe avec pessimisme notre société postmoderne : « L’homme économique chasse l’homme moral. Quand le modèle basé sur la compétition entre les êtres devient la norme, les relations humaines se dérèglent. Dans la course effrénée au “toujours plus”, “toujours mieux que l’autre”, l’harmonie se dérobe. »
Cette convoitise est un des plus puissants moteurs de nos comportements. Elle est exacerbée à notre époque par les slogans de la société de consommation. Mais ses racines plongent dans la nuit des temps. Elle caractérise l’être humain depuis le commencement. Par convoitise, Adam et Ève mangent le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal afin d’être comme des dieux, entraînant à leur suite tous les humains.
Dieu nous offre par Jésus-Christ le remède pour guérir de ce mal originel : Or, ceux qui appartiennent à Jésus-Christ ont crucifié l’homme livré à lui-même avec ses passions et ses désirs1. Si nous venons à lui, Dieu peut changer nos désirs et nos regards, en changeant d’abord notre cœur.
Bernard Grebille
1 Galates 5.24
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Lecture proposée : Lettre aux Galates, chapitre 5, versets 19 à 25.