Non pas comme moi je le veux, mais comme toi tu le veux.
Matthieu 26.39
La nuit de son arrestation, Jésus affirme dans sa prière qu’il a encore la possibilité de renoncer à sa mission de sauver les pécheurs en mourant sur la croix.
Bien qu’il soit assailli par cette tentation de “déclarer forfait”, il choisit de se soumettre à la volonté de son Père et aux prophéties qui annonçaient ces choses.
Cette possibilité de choix, il la confirme à ses disciples quelques instants plus tard : Penses-tu donc que je ne pourrais pas faire appel à mon Père ? À l’instant même, il enverrait des dizaines de milliers d’anges à mon secours.1
Combien de fois, jusqu’à présent, avons-nous renoncé à aller jusqu’au bout d’un projet sous la pression stressante de nos responsabilités ?
Jésus ne l’a pas fait. Cela aurait été sans conséquence pour lui, mais pour nous ?
Il avait deux raisons impérieuses pour tenir bon : la première était le respect de la volonté de Dieu, la seconde était le respect de son plan d’amour pour nous. Il le dit aux disciples présents : Mais alors, comment les Écritures, qui annoncent que tout doit se passer ainsi, s’accompliraient-elles ?2
S’il n’avait pas volontairement affronté sa mort, c’est nous qui n’aurions pas pu échapper à la nôtre, dans des souffrances éternelles.
Jésus a fait le bon choix, pour nous, par amour pour nous. Sommes-nous prêts à faire aussi le bon choix, celui de lui faire confiance en tout ?
Bernard Smagghe
1 Matthieu 26.53 2 Matthieu 26.54
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 26, versets 39 à 54.