Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et courbés sous un fardeau, et je vous donnerai du repos.
Matthieu 11.28
Près d’un carrefour, à l’entrée d’un hameau, un calvaire de pierre de l’ancien temps. Pour aménager l’endroit, on a posé là deux rochers tout neufs, que la mousse n’a pas encore colonisés, et un banc de pierre blanc, tout neuf lui aussi.
En découvrant cette belle installation, mes pensées sont allées vers le calvaire où Jésus mourut :
Au pied de sa croix, nous pouvons déposer nos fardeaux. Ils sont tels de gros rochers aux arêtes vives que le temps n’a pas encore pu polir… Des charges lourdes, trop lourdes à porter. Chaque fois que nous les prenons à bras-le-corps, elles se vengent en nous meurtrissant. Ce sont nos soucis, nos problèmes, nos souffrances vives.
Et ce banc de pierre, ne parle-t-il pas du repos que trouve notre âme quand nous nous déchargeons du poids de notre péché aux pieds du Crucifié au corps meurtri pour nous ?
Oui, allons à Lui ! Nous pourrons alors reprendre notre route avec joie !
Francis Schneider
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Lecture proposée : Psaume 116, versets 1 à 9.