Tu ne mentiras point

Depuis le commencement, c’est (le diable) un meurtrier : il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il ment, il parle de son propre fond, puisqu’il est menteur, lui le père du mensonge.
Jean 8.44

Les mensonges de plusieurs hautes personnalités politiques, sportives ou religieuses ont défrayé la chronique ces dernières années. Dans une interview accordée au Figaro le sociologue Michel Fize estime que le recul des valeurs judéo-chrétiennes favorise le mensonge : « Le développement du mensonge fait partie de ce que j’appellerai, un peu pompeusement, “la décadence des mœurs”. Le mensonge n’avait pas sa place dans la tradition judéo-chrétienne. Tu ne mentiras point est d’ailleurs l’un des dix commandements. Notre socle de valeurs communes est malmené, alors que l’individualisme et les valeurs personnelles prennent de plus en plus d’importance. La hiérarchie de nos valeurs aujourd’hui, qui place la réussite personnelle avant la solidarité ou la fraternité, fait que certains peuvent être prêts à tout pour occuper un poste haut placé, gagner de l’argent, progresser. »
Comment ne pas voir dans l’abandon des valeurs chrétiennes l’influence croissante de celui que Jésus nomme le père du mensonge, le diable ? Suivons plutôt Jésus, lui qui a pu dire devant Pilate : Si je suis né et si je suis venu dans ce monde, c’est pour rendre témoignage à la vérité. Celui qui appartient à la vérité écoute ce que je dis.1

Bernard Grebille

1 Jean 18.37

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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 8, versets 31 à 47.

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