Danger, encombrement…

D’autres ont reçu la semence parmi les épines.
Marc 4.18

Avant d’être à la retraite, j’étais institutrice. Quiconque connaît les “instits” sait à quel point ils ne jettent rien. Tout peut servir. C’est ainsi que les conjoints doivent toujours cohabiter avec des cartons remplis d’allumettes usagées, de bouchons de liège, de cartons ondulés ou non, de laines, de rubans, de vieux papiers… Si de surcroît le conjoint est bricoleur, d’autres boîtes remplies de clous, de vis, de chutes diverses de matériaux tout aussi divers viendront grossir le stock !
Pouvoir parer au manque, se sentir riches de tout un tas de choses qui « serviront un jour ». En fait, elles encombrent plus qu’elles ne servent : on oublie ce qui est dans les cartons, sauf le lendemain du jour où, enfin, on a pris la décision de jeter !
Mettre à la poubelle, il faut l’oser, puis l’assumer.
Dans ma vie aussi, un tel classement vertical s’impose de temps à autre !
Je stocke insensiblement quelques amertumes, des culpabilités, des demi-vérités, de la suffisance, des rancunes, des peurs, un peu d’orgueil, des lâchetés. Non seulement ce stockage est encombrant, voire inutile, mais surtout nuisible. Nommer tout cela à Dieu pourrait constituer un bon classement vertical. Tout ce fatras, ne seraient-ce pas ces soucis dont Jésus parle dans la parabole du semeur qui étouffent la plante qui vient de germer ? Ces soucis de la vie qui nous éloignent de Dieu ?
Alors on ose le rangement vertical ?

Elfriede Eugène

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Lecture proposée : Évangile selon Marc, chapitre 4, versets 3 à 8 et 14 à 20.

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