Et, soudain, il viendra pour entrer dans son Temple, le Seigneur que vous attendez…
Malachie 3.1
Il est venu. Un bébé dans le temple. Deux personnes âgées l’ont reconnu et accueilli. C’est tout.
Il est venu. Un garçon de douze ans dans le temple. Des vieux érudits de la Bible s’en sont émerveillés. C’est tout.
Il est venu. Jean-Baptiste a préparé son chemin : Repentez-vous, car le royaume de Dieu est proche ! Sans cela, comment recevoir le Messie qui vient ?
Mais qui supportera sa venue ? Le roi Hérode et les dignitaires religieux ? Le peuple ? Et même, ses parents ? Qui tiendra quand il viendra ? À quoi ressemble la venue de Christ ? Au feu du fondeur qui purifie l’argent, au savon du blanchisseur qui racle les tissus souillés. Nous avons besoin d’un tel Sauveur. Ne sommes-nous pas tous comme des fils perdus ? L’impureté nous colle à la peau. Même notre mieux est entaché du mal qui nous habite. L’unique espoir est qu’il vienne.
Est-il venu dans nos vies ? Sa venue y a-t-elle sonné le grand nettoyage de printemps ? On se trompe si facilement sur l’enfant inoffensif de la crèche. Il est pourtant bien le Seigneur qui purifie et juge. Ce qu’il a purifié ne sera pas jugé. Ce que nous ne voulons pas qu’il purifie est déjà jugé et sera jugé encore. Ce Jésus est soit notre avocat de la défense, soit le témoin à charge contre nous.
Et s’il venait aujourd’hui, qui serait-il pour nous ? Il est presque minuit à l’horloge de Dieu…
Egbert Egberts
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Lecture proposée : Livre du prophète Malachie, chapitre 2, v. 17 à chapitre 3, v. 5.