Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ?
Actes 2.37
Si la grandeur du mal se mesure à la grandeur du remède, nous sommes alors profondément malades ! En effet, s’il a fallu que Dieu lui-même se soit incarné et qu’il ait souffert jusqu’à la mort pour expier nos fautes, c’est que la gravité de nos agissements dépasse notre imagination ! Heureusement, nous découvrons en Dieu une folie d’amour plus grande que notre inconscience : Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.1 Dieu a mis en œuvre un plan de salut inouï pour nous sauver du jugement. C’est pourquoi, il dénonce sévèrement l’indifférence et l’incrédulité : Celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.2 « Certains disent que Dieu n’est pas bon parce qu’il effraie par le jugement dernier, mais ils oublient que, par un excès d’amour, le Seigneur s’est fait homme pour nous sauver ! » 3
Celui qui reste insensible au sacrifice de Jésus, ne mesure pas sa culpabilité… Avons-nous un cœur si dur, un orgueil si démesuré, une raison si sourde pour ne pas croire ?
« Que ferons-nous ? » demandèrent les auditeurs de Pierre. L’apôtre répondit : « Repentez-vous… » Aujourd’hui, la réponse reste la même !
Dominique Moreau
1 Jean 3.16 2 Jean 3.36 b 3 Clément d’Alexandrie in Pédagogue, livre 1, chapitre 8.
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Lecture proposée : Actes des Apôtres, chapitre 2, versets 22 à 41.