Le semeur sortit pour semer. Comme il semait, quelques grains tombèrent le long du chemin ; les oiseaux vinrent et les mangèrent.
Matthieu 13.4
Il y a quelques années, j’avais planté dans notre jardin des plants de digitales et semé de leurs graines ramassées en Ardèche. Mais rien ne prit l’année suivante. Pourtant – surprise ! – cette année, j’aperçois une petite digitale qui jaillit d’une fissure du mur en surplomb ! Avec le temps, la semence a su germer et trouver racine même dans un endroit non préparé.
Un mur ou un chemin n’ont jamais été destinés à être un champ de semis. Le chemin est un lieu de passage, d’allées et venues incessantes qui rendent le sol dur. Cela crée une barrière naturelle à la pénétration de la semence dans la terre.
Dans la parabole du semeur1, Jésus-Christ explique que la semence c’est la Parole de Dieu, qu’il sème en tous. Le chemin décrit le cœur naturel de l’homme : ce qui a été semé dans son cœur, dit-il. Qu’est-ce qui endurcit notre cœur ? Nos occupations font que nous n’avons plus une minute pour lire la Bible, écouter la parole de Dieu. Cette activité incessante dans nos vies produit l’insensibilité du cœur. Pour que nous devenions réceptifs à la parole agissante de Dieu, nous sommes invités à l’écouter :
Arrêtez et reconnaissez que je suis Dieu !2
Heureux l’homme qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel et qui la médite jour et nuit.3
Joseph Paladino
1 Voir la lecture proposée 2 Psaume 46.11 3 Psaume 1.2
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 10, versets 38 à 42.