Allons, bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom…
Genèse 11.4
Plus haut, toujours plus haut ! Les constructeurs de nos grands immeubles, dont les premiers se nommaient prétentieusement « gratte-ciel », n’ont rien inventé. De tout temps, l’homme a voulu s’élever, se glorifier. Babel correspond à l’apogée d’un humanisme athée. Le nom de Dieu y sera évincé par celui de l’homme.
L’homme a toujours voulu être une star (étoile) dont l’éclat surpasserait celui de l’étoile de Bethléem. Les constructeurs de Babel étaient les dignes ancêtres d’Hérode, le roi cruel. Ce dernier craignait pour l’éclat de son règne, pour la stabilité de son trône. Il voudra supprimer l’enfant dont l’étoile avait été vue par les mages. Cet astre les avait conduits, non à son palais royal, mais à une crèche obscure ! Là, le nouveau-né recevra l’hommage et les présents des humbles (qu’ils soient souverains ou bergers).
Quelle est votre ambition ? Votre nom en grosses lettres sur une affiche, une plaque ou à la une des journaux ? Vu, acclamé par les hommes ? Ou inscrit d’une encre indélébile dans le livre de vie de Dieu ?
La gloire humaine est très éphémère, frustrante. Celle de Dieu ne déçoit point et ne sera pas suivie par une chute sans fin.
À vous de choisir !
Gérard Peilhon
_________________
Lecture proposée : Psaume 49, versets 7 à 15.