Il ne rentre pas en lui-même, et il n’a ni l’intelligence ni le bon sens de dire : […] je me prosternerais devant un morceau de bois !
Ésaïe 44.19
Le prophète, sous l’inspiration divine, disait cela des idolâtres de son temps qui étaient privés de bon sens à tel point qu’ils en venaient à mettre leur confiance dans un morceau de bois !
Les idolâtres d’aujourd’hui le mettent ailleurs : dans l’argent, le plaisir, la gloire, un système économique ou politique, quand ils n’adorent pas un semblable, sportif, acteur, etc. Est-ce mieux ?… Un peu de bon sens devrait suffire à nous faire comprendre que tout cela passe et n’assure rien de durable, du moins au-delà de l’existence présente. Comment en vient-on à un comportement aussi peu intelligent ? Qu’est-ce qui nous empêche de rentrer en nous-mêmes et d’en discerner enfin la vanité ?
C’est le plus souvent un choix de départ. On a décidé d’écarter Dieu de notre pensée, de nos perspectives.
Mais le remède existe. L’apôtre Paul, s’adressant à Timothée, l’invite à avoir de la condescendance envers tous, à être doué de patience, pour redresser avec douceur les adversaires, dans l’espérance que Dieu leur donnera la repentance, pour arriver à la vérité, et que, revenus à leur bon sens, ils se dégagent des pièges du diable…1
Pour revenir au bon sens, il y a donc la repentance qui est regret de la négligence passée et volonté de changer sa manière de vivre.
Mais le voulons-nous ?
Richard Doulière
1 2 Timothée 2.24-26
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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 57, versets 8 à 13.