On entend la voix de quelqu’un qui crie dans le désert : Préparez le chemin pour le Seigneur, faites-lui des sentiers droits.
Luc 3.4
La quinzième année du règne de l’empereur Tibère, Ponce Pilate était gouverneur de la Judée, Hérode régnait sur la Galilée comme tétrarque, son frère Philippe sur l’Iturée et la Trachonite, Lysanias sur l’Abilène. Hanne et Caïphe étaient grands-prêtres. Cette année-là, Dieu confia son message à Jean, fils de Zacharie, dans le désert.1
Nous sommes en l’an 28. Luc nomme, d’un côté, les « grands » de l’époque : empereur, gouverneur, rois, chefs religieux, tous ceux à qui on accorde de l’importance, ceux qui imposent leur volonté et leur pouvoir… De l’autre, un homme seul qui crie dans le désert : Jean-Baptiste, le dernier prophète envoyé pour annoncer la venue du Messie. Pour l’entendre, il faut vouloir aller à sa rencontre, et le rejoindre.
À notre époque, les grands de ce monde sont toujours là : présidents, grands patrons, stars du show-biz ou des médias, icônes du sport ou maîtres à penser… Ils s’imposent à nous, nous inondent de leur présence et de leurs paroles, nous influencent et nous conditionnent. Entendons-nous la voix de celui qui crie dans le désert, la voix de celui que Dieu envoie pour nous parler ?
Dieu désire venir habiter notre cœur et notre vie. Sommes-nous prêts à lui faire place, à faire taire toutes les voix qui nous détournent de lui ? Prenons le temps d’écouter dans le silence la voix de ce Père qui nous aime.
Bernard Grebille
1 Luc 3.1-2
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 3, versets 1 à 18.