À paumes ouvertes

Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour.
Luc 24.7

couple-276737_1280La dame au chapeau, assise sur un banc d’un parc public, regardait avec tendresse, aussi discrètement que possible, ce couple qui s’imaginait masqué par les branches d’un saule qui le séparait d’elle.
Dans la paume de sa main, la jeune fille avait écrit un numéro de téléphone, et tendait le stylo à celui qui, en face d’elle, en fit autant.
Maintenant ils se séparaient sur un rapide baiser… Après le chuchotement des serments, qui téléphonera le premier ? Et plus tard, les promesses dureront-elles ? un jour, un an, toujours ? L’un d’eux fera-t-il pleurer l’autre ?…
Combien avaient cru, sincères, arriver à ne jamais faire souffrir, à ne jamais oublier d’aimer !
Cela se peut-il même ?
Avec et par Dieu assurément, pensait la brave dame, en se souvenant du texte que son pasteur avait glissé dans sa main : Moi, je ne t’oublierai pas, dit l’Éternel, voici, je t’ai gravée sur les paumes de mes mains.1
La gravure, contrairement au stylo, cela ne s’efface pas. Quels qu’ils soient, Dieu a gravé le nom de ceux qui ont placé leur confiance en Lui, dans les paumes des mains ouvertes de son Fils. Ces mains percées pour nous lors du grand sacrifice de la Croix.
Tel a été l’énorme prix payé pour le rachat de tous nos péchés, et pour l’obtention du pardon divin.

J. Wenger – Adapté par Reynald Kuffer

1 Ésaïe 49.15-16

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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 20, versets 24 à 31.

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