Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ.
Romains 8.1
Les membres de l’église peinaient à me verser le salaire qu’ils m’avaient promis en tant que pasteur… Et nous, nous nous battions pour vivre de ce que je recevais.
Le père retraité d’un collègue eut vent de notre situation et proposa de me prêter le montant d’une pension qu’il percevait chaque mois : « Tu me rembourseras quand tu en auras les moyens. » Ainsi, durant plusieurs mois, je lui envoyais une reconnaissance de dette, à réception de la somme qu’il me faisait parvenir.
La situation financière de notre communauté s’améliora. Je lui écrivis que je pouvais envisager le remboursement. La même semaine, je reçus une épaisse enveloppe. Elle contenait toutes mes reconnaissances de dette. Sur chacune d’elles était écrit en lettres majuscules « DETTE EFFACÉE », suivi de sa signature. Tout ce que j’avais à faire était d’accepter ce cadeau.
Depuis le premier péché d’Adam et Ève, l’humanité en reçoit les salaires : la honte, la futilité, le non-sens, la mort, la séparation d’avec Dieu… Certains ont essayé de fuir Dieu, d’autres d’obtenir la paix de l’esprit en accomplissant de bonnes œuvres, d’autres encore de nier son existence et de chercher frénétiquement un but dans toutes sortes d’idéaux. Quant à moi, la dette que j’avais envers Dieu et que je ne pourrai jamais rembourser a été réglée par Jésus-Christ. Il a payé le prix fort en mourant sur la Croix1.
Silvano Perotti
1 Voir la lecture proposée
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Lecture proposée : Lettre aux Colossiens, chapitre 2, versets 13 à 15.