Lui l’innocent, il est mort pour des coupables, afin de vous conduire à Dieu.
1 Pierre 3.18
Dans la revue « Psychologies Magazine », Pascale Senk écrit – et je m’en réjouis – :
« Reconnaître ses fautes est propre à l’être humain. Mais parfois, notre sens des responsabilités s’emballe et devient un fardeau pesant et inutile. La solution alors : distinguer la culpabilité qui nous fait avancer de celle qui nous entrave. »
Avec lucidité, l’auteur détaille toutes ces fausses culpabilités, qui dégénèrent parfois en une vraie « maladie du scrupule », un véritable « cancer ».
Quant à la vraie culpabilité, elle dit : « Grâce à elle, nous pouvons freiner nos pulsions destructrices et meurtrières, réparer nos fautes, prendre conscience de la souffrance de l’autre… C’est le sentiment de la faute qui nous alerte quand nous avons contrecarré les lois humaines fondamentales. »
Bien vu ! J’ajoute simplement deux choses :
– Sans prendre position, l’auteur évoque un héritage de la culpabilité d’Adam et d’Ève et même de Caïn. Ce patrimoine légué est bien réel, et il concerne notre rupture avec le Créateur, car c’est avant tout envers lui que nous sommes coupables !
– Si l’examen de conscience proposé par l’auteur est bien salutaire, il ne suffira pas à lui seul pour ôter la culpabilité de nos cœurs, pas plus que ne suffit la réparation des torts ! Pour cela, il a fallu que le Fils de Dieu prenne sur lui-même ce poids écrasant, innocent mourant pour des coupables. C’est la voie de la grâce… qu’il nous faut recevoir !
Claude Schneider
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 3, versets 19 à 27.