Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit !
Romains 15.13
D’un point de vue psychologique, l’espérance est une nécessité pour l’être humain qui veut envisager un avenir pour lui-même.
Mais cette espérance peut, évidemment, n’être que précaire et illusoire. La plupart des penseurs séculiers du monde antique ne la considéraient pas comme une vertu, mais comme une simple illusion temporaire.
L’espérance biblique est une notion très différente. Contrairement au verbe français « espérer », le terme du Nouveau Testament ne comporte aucune notion d’incertitude ; il renvoie à quelque chose de certain, quoique pas encore réalisé. L’espérance au sens biblique devient possible dans le cadre d’une foi en un Dieu vivant, qui agit et intervient dans la vie humaine, et dont les promesses sont fiables.
L’espérance n’est donc pas comme un cerf-volant qui serait à la merci des vents. Mais elle est comme l’ancre de notre vie, sûre et solide !1 Pénétrant jusque dans le monde invisible et éternel.
Placer sa confiance en Jésus, c’est prendre au sérieux ses paroles, en particulier ses nombreuses promesses. Que cela concerne la vie ici-bas ou dans l’au-delà ! Dieu aime trop les hommes pour s’engager à la légère à leur égard.
Guy Gentizon
1 Hébreux 6.19
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Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 6, versets 13 à 20.