Non, il n’y a sur la terre point d’homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche jamais.
Ecclésiaste 7.20
À la lumière, devant un miroir, il suffit d’ouvrir les yeux et la réalité s’impose. Dès lors, nous n’imaginons plus notre silhouette, nous la voyons ! De même, à la lumière de la Bible, nous découvrons les reflets de notre âme. Nous y voyons que notre jugement est corrompu. Nos choix ne sont pas prioritairement orientés par l’amour de la vérité, mais par la recherche de notre bien. Notre raisonnement est pollué par notre égoïsme. Le souci de ce qui est juste est occulté par ce qui nous plaît. Nous croyons davantage en ce qui nous arrange. Et quand Dieu nous montre notre culpabilité, une lutte intérieure s’engage immédiatement pour la refouler.
Vous et moi, avons-nous une âme qui échapperait à cette réalité ? Quant à nos choix, Blaise Pascal écrit ceci : « C’est alors qu’il se fait un balancement douteux entre la vérité et la volupté, et que la connaissance de l’une et le sentiment de l’autre font un combat dont le succès est bien incertain… »1
Lisons la Bible : elle nous donnera une image nette de Dieu et de nous-mêmes. Celui qui reconnaît ses fautes en ce monde et qui place sa confiance dans le Christ sauveur ne passe pas en jugement, mais obtient le plein pardon de Dieu.
Heureux celui qui se laisse reprendre par le Christ ! Heureux celui qui regarde son âme en face et se repent !
Dominique Moreau
1 Dans De l’esprit géométrique et de l’art de persuader, section 2
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 3, versets 9 à 24.