Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire […]. Il séparera les uns d’avec les autres. […] Il dira à ceux qui sont à sa gauche : Allez loin de moi, maudits, vers le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.
Matthieu 25.31,32,41
Le texte de Matthieu 25 est partiellement symbolique. Il compare les hommes à des brebis ou des boucs que le Fils de l’homme mettra à sa droite (les brebis) ou à sa gauche (les boucs). Mais l’enseignement qui s’en dégage est l’affirmation claire qu’il y aura deux sorts possibles pour les humains : sort bienheureux pour ceux que Jésus appelle les justes et qu’il dira bénis de son Père, terrible pour les autres, en partage avec le diable.
La lecture proposée est sobre. Elle ne mentionne comme critère de ce jugement (apparemment pas le dernier) que l’attitude pratique – secours ou indifférence – adoptée envers ceux que Jésus nomme les plus petits de ses frères. À l’époque, un Juif n’aurait appelé “frère” qu’un autre Juif. On doit y voir comme un raccourci. Car le salut ou la perdition sont d’abord liés à la foi ou l’incrédulité, avant de l’être aux fruits que portent l’une ou l’autre de ces attitudes du cœur.
Je ne peux m’étendre sur les détails relatifs à ce double sort possible des humains. Ce qu’en dit la Bible doit pourtant suffire à nous convaincre de nous abandonner à la miséricorde et au pardon de Dieu afin d’être au nombre de ses brebis et non des boucs qu’Il sera contraint de rejeter loin de Lui.
Richard Doulière
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 25, versets 31 à 46.