[JĆ©sus ditĀ :] Ces dix-huit personnes sur qui est tombĆ©e la tour de SiloĆ© et quāelle a tuĆ©es, croyez-vous quāelles aient Ć©tĆ© plus coupables que tous les autres habitants de JĆ©rusalemĀ ?
LucĀ 13.4
ClĆ©ment dāAlexandrie Ć©crivaitĀ : Ā«Ā Direz-vous au miroir qui vous montre votre laideur que cāest lui qui la causeĀ ? Accuserez-vous le mĆ©decin qui vous annonce une maladie de lāavoir fait naĆ®treĀ ?Ā Ā»
De mĆŖme, accuserons-nous Dieu du malheur que nous vivonsĀ ? Dans la douleur, lāhomme est tentĆ© dāaccuser Dieu dāinjustice. En rĆ©alitĆ©, les maux de ce monde sont les consĆ©quences de nos inconsĆ©quencesĀ ! Non seulement les hommes se causent du tort les uns les autres. Mais refusant de servir Dieu, ils voudraient que Dieu les serve selon leurs besoins et leurs plaisirs. Ils pensent Ć Dieu seulement dans le malheur et sāĆ©tonnent que la nature nāobĆ©isse pas Ć leurs caprices.
Ć propos de ce drame de la tour de SiloĆ©, JĆ©sus rĆ©pond Ć sa propre questionĀ : Non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez, vous pĆ©rirez tous Ć©galement. Surprenant, mais mordant de vĆ©ritĆ©Ā ! AssurĆ©ment, le vrai drame est de perdre sa vie sans ĆŖtre rĆ©conciliĆ© avec son CrĆ©ateur. Les maux que nous traversons et la mort que nous cĆ“toyons rĆ©vĆØlent nos faiblesses et notre profond besoin de Dieu.
Nāaccusons pas Dieu, mais choisissons de nous accuserĀ ! Ne soyons pas injustes et amers, reconnaissons nos fautes. PlaƧons-nous sous la protection et lāautoritĆ© de son Fils.
Dominique Moreau
__________________
Lecture proposĆ©eĀ : Ćvangile selon Luc,Ā chapitreĀ 13, versets 1 Ć 5.