Ils ne peuvent se racheter l’un l’autre, ni donner à Dieu le prix du rachat. Le rachat de leur âme est cher et n’aura jamais lieu.
Psaume 49.8-9
De qui parle l’auteur de ce psaume aux accents si pessimistes ? Il parle de ses adversaires, des impies. Mais on pourrait dire la même chose de tous les humains. En effet, comparée à la sainteté parfaite de Dieu, notre conduite à tous est sans espoir même pour les “meilleurs” d’entre nous !
Nous ne pouvons nous racheter nous-mêmes ni l’un l’autre parce que l’abîme entre les exigences de la justice divine et notre misérable prétendue justice est tel que jamais il ne saurait être franchi, même si nous pouvions multiplier nos bonnes œuvres au centuple.
Mais cela signifie-t-il vraiment que notre rachat n’aura jamais lieu ? Oui, tant que nous nous ne nous détournons pas de nos fautes avec dégoût, tant que nous ne crions pas à Dieu pour implorer son pardon.
Mais Dieu soit béni, si nos efforts les plus héroïques eux-mêmes ne peuvent payer le prix du rachat de nos âmes, il est quelqu’un qui peut nous racheter, parce que lui est LE juste, l’innocent par excellence. En le payant de son sang, lui a accompli notre rachat. Vous l’avez compris : c’est Jésus.
Le rachat a été accompli pour tous. Mais il ne devient réel que pour ceux seuls qui, se détournant du mal, se tournent vers Lui, accueillant cet inimaginable cadeau et décidés de Lui obéir désormais.
Richard Doulière
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Lecture proposée : Psaume 49, versets 1 à 13.