Dieu, qui est fidèle, ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces.
1 Corinthiens 10.13
Est-ce donc malhonnête de dire cela pour excuser nos bêtises ? Parfois, sans doute.
Car il est bien vrai que l’attirance du mal rencontre en nous un complice qui rend vaines nos résolutions les plus honnêtes à résister aux tentations. Il est possible de gagner, parfois, une bataille. Et ce peut être le moyen de se croire capable et de s’endormir ! Non, tels que nous a faits notre hérédité, nous n’avons pas le pouvoir de refouler toutes les tentations qui nous assaillent.
Mais alors, que penser de notre verset ?
Simplement qu’il ne s’adresse pas à tout le monde, mais à ceux qui se sont tournés vers Dieu avec une pleine confiance, qui se sont reconnus comme morts au péché avec Jésus-Christ. Sur ceux-là, le péché n’a plus de pouvoir.1
Oui, Jésus nous sauve pour que nous vivions d’une façon entièrement différente. Oui, ce n’est pas pour autant que nous cessons d’être tentés de mal faire – au contraire, peut-être.
Mais nous ne sommes jamais obligés d’y succomber. Car Dieu ne permet pas que ceux qui, par la foi, se sont reconnus comme ses fils et filles, soient tentés au-delà de leurs forces.
C’est une grande, une bonne nouvelle ; occasion de redire que Dieu donne ce qu’Il ordonne de telle sorte que lui obéir n’est plus inhumain. En effet, Il s’offre lui-même à remporter en nous la victoire… si vaincre est vraiment notre désir.
Richard Doulière
1 Romains 6.7,14
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Lecture proposée : 1ère lettre aux Corinthiens, chapitre 10, versets 7 à 14.
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