Pour les bons et les pécheurs

Ta parole est la vérité.
Jean 17.17

"J.J. Rousseau"
“J.J. Rousseau”

En 2012, on a fêté le tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau. Certes, il est une figure plutôt énigmatique, mais il a marqué en son temps, et aujourd’hui encore, la pensée philosophique de l’Europe. Élevé dans la religion protestante, il est devenu catholique, mais a renoncé au catholicisme plus tard.
Rousseau considérait que la nature de l’homme est bonne, mais que la société la déprave. Seulement, quand la société est faite d’hommes… “bons” et pécheurs, comment comprendre ?
Pourtant, Rousseau reconnaît que « le culte que Dieu demande est le culte du cœur ». Ému par la figure de Jésus, il loue « la morale sublime de l’Évangile ».
Il écrit : « Je vous avoue aussi que la majesté des Écritures m’étonne, la sainteté de l’Évangile parle à mon cœur. Voyez les livres des philosophes avec toute leur pompe, qu’ils sont petits près de celui-là ! Se peut-il qu’un livre à la fois si sublime et si simple soit l’ouvrage des hommes ? Se peut-il que celui dont il fait l’histoire ne soit qu’un homme lui-même ? Est-ce là le ton d’un enthousiaste ou d’un ambitieux sectaire ? Quelle douceur, quelle pureté dans ses mœurs ! […] Quelle profonde sagesse dans ses discours ! »1
Une telle parole n’est-elle pas une invitation pressante faite au bon et au pécheur à lire la Bible soi-même, mais aussi à la vivre ?

Pierre Wheeler

1 In « L’Émile ou De l’éducation », 1762

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Lecture proposée : Psaume 19, versets 8 à 12.

Photo Credit: Biblioteca General Antonio Machado via Compfight cc

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