Venez et discutons ensemble, dit l’Éternel : si vos péchés sont rouges comme de l’écarlate, ils deviendront aussi blancs que la neige.
Ésaïe 1.18
Au cours de l’hiver 1939-1940, un officier finlandais de l’armée du général Mannerheim gardait des prisonniers bolchéviques, dans le sous-sol de l’Hôtel de Ville. Sept d’entre eux devaient être fusillés le lendemain matin. Ils juraient, cognaient furieusement contre les murs, ou gémissaient en évoquant leurs familles…
Tous sauf Koskino qui se leva soudain et chanta :
– À l’abri dans les bras de Jésus,
Sur son cœur, protégé par son amour,
Mon âme trouve le repos…
– D’où connais-tu ce chant ? Veux-tu nous rendre religieux ? l’interrompit l’un des condamnés.
– Il y a trois semaines, ma mère a chanté ce chant. Soudain, hier soir, j’ai revu son visage et me suis souvenu de ce chant. J’ai senti le besoin d’un Sauveur, tel le brigand sur la croix, pour pouvoir me présenter devant lui, demain… Camarades, le Dieu de ma mère est maintenant mon Dieu. Dans peu d’heures, je serai avec Jésus, moi misérable révolutionnaire rouge, sauvé par son amour.
– Ô s’il y avait un pardon pour moi ! J’ai blasphémé, j’ai versé le sang ! Il y a un enfer, et c’est là que j’irai demain…
À 4 heures du matin, les sept condamnés avaient cru en Christ. À 6 heures, eux et les soldats finlandais chantaient tous : « À l’abri… » Sur le lieu d’exécution, les condamnés le chantèrent une ultime fois. Puis, ils virent Jésus.
Théophile Hammann
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 23, versets 32 à 43.
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