À toi le règne, la puissance et la gloire. À jamais. Amen.
Matthieu 6.13
Comment mieux terminer la prière qu’avec ces mots semblables à ceux prononcés par le roi David1 ?
À toi le règne : un vœu ? Non bien sûr ! Une affirmation audacieuse dans un monde où rien ne le laisse supposer. Mais disons en même temps à Dieu : “Père, que tu règnes ainsi en nous !”
À toi la puissance. Cela ne veut pas dire qu’il a toute autorité – il l’a, bien sûr ! –, mais qu’il a toute capacité là où notre prière dévoile notre faiblesse. Nos prétentions cachent cette faiblesse, mais dès que nous prions selon le modèle de Jésus, ce cri confesse que seul Dieu est suffisant.
À toi la gloire. Recevrions-nous les félicitations pour nos succès suite à nos prières ? Notre indignité est si profonde ! L’exaucement n’est dû qu’à Dieu.
À jamais. Le cadre de nos prières dépasse ce petit monde où tout est provisoire. Regardons plus loin ! Savoir cela influence nos prières. Cela explique l’ordre de cette prière. D’abord l’essentiel : ce qui est et sera toujours, ensuite nos besoins passagers.
Amen ! Le dire, c’est le vouloir vraiment. Plus que cela, nous signons notre prière avec le nom de Jésus. Il est l’Amen, comme le texte en Apocalypse 3.14 nous le rappelle.
Nos prières sont-elles exaucées ? Sont-elles selon la volonté de Dieu ? Si nos demandes se conforment à cette prière, Dieu exaucera. Et son Esprit nous aidera à prier ainsi.
Egbert Egberts
1 Voir la lecture proposée.
__________________
Lecture proposée : 1er livre des Chroniques, chapitre 29, versets 10 à 13.