Celui qui réfléchit sur les choses trouve le bonheur, et celui qui se confie en l’Éternel est heureux.
Proverbes 16.20
À sa demande, je rencontre un homme condamné en comparution immédiate à 6 mois de prison. Il se met rapidement à pleurer, désarçonné de se retrouver là. Lors d’une dispute conjugale, excédé, il a mis une claque à sa compagne qui a valsé de l’autre côté de la pièce. Elle a porté plainte.
S’il dit que la vie avec sa compagne et ses ados devenait impossible, il reconnaît qu’il n’aurait jamais dû la frapper. Mais maintenant il est là.
Ce jour-là, j’ai prié pour lui avec la conviction que Dieu avait permis ce qui lui arrive pour l’arrêter et l’obliger à réfléchir. Certain aussi que sa vie allait changer et que, même si c’était douloureux, cette incarcération allait lui permettre de vivre autrement.
Nous l’avons aidé comme nous avons pu : vêtements, visites, timbres… À sa sortie de prison, il n’est pas retourné auprès de sa compagne. Alors nous l’avons encore aidé : domiciliation, carte de séjour et de travail. Il a pu continuer son mémoire pour un doctorat qu’il avait entrepris.
L’autre soir, coup de téléphone de sa part : « Bernard, je viens t’annoncer que j’ai passé avec succès mon doctorat en relations internationales. J’ai même eu une mention et des applaudissements du jury. Merci encore pour ton accompagnement ! »
Il est des temps dans nos vies où des circonstances difficiles nous obligent à réfléchir… C’est juste salutaire !
Bernard Delépine
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Lecture proposée : Livre des Proverbes, chapitre 16, versets 16 à 22.