Les magistrats m’ont donné ordre de vous remettre en liberté. Vous pouvez donc sortir maintenant et aller en paix.
Actes 16.36
À Saint-Louis (USA), un bandit nommé Valentin Burke avait déjà purgé vingt ans de peine. Il était de nouveau incarcéré lorsque l’évangéliste Moody tint des réunions dans la ville. Un journal publiait les prédications quotidiennes de Moody. C’est ainsi que le texte d’une de ses allocutions parvint dans la cellule de Burke. Le titre capta son attention : « Comment le geôlier de Philippes fut capturé ». Comme il existait une ville nommée Philippes aux États-Unis, Burke s’attendait à lire le récit d’une émeute de prisonniers. Il lut l’histoire biblique du geôlier qui, sauvé du suicide, demande : « Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? » La Parole de Dieu agit si puissamment en lui que cette même nuit, il supplia Dieu de le sauver.
Le lendemain matin, il ne savait s’il devait pleurer ou laisser éclater sa joie. Tout son comportement prouvait qu’il avait changé.
Peu de temps après, il fut libéré. Le voilà sans travail dans la rue. Il comprit qu’avec sa mine patibulaire, personne ne voudrait l’engager. Il demanda donc à Dieu de changer sa mine – ce que Dieu fit, laissant rayonner la paix de son visage.
La police le surveillait encore ; mais sa vie était si parfaite que le directeur de la prison décida de l’engager. Rien ne prouvait mieux la transformation qui avait eu lieu en lui que la confiance que l’on faisait au bandit d’autrefois.
Alfred Kuen
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Lecture proposée : Actes des Apôtres, chapitre 16, versets 22 à 34.