Tous usent de tromperie. Ils pansent à la légère la plaie de la fille de mon peuple : Paix ! paix ! disent-ils. Et il n’y a point de paix.
Jérémie 8.10-11
Dieu parle, ici, du peuple d’Israël et de sa fille : terme utilisé fréquemment pour désigner une ville. Difficile de penser à une autre ville que Jérusalem. Ces versets de Jérémie sont d’une terrible, tragique actualité ! Qu’en sera-t-il lorsque vous lirez ces lignes ? Il y a fort à parier que l’on n’aura pas fini, à son sujet, de parler hypocritement de paix sans vraiment la vouloir.
On parle de paix avec des exigences qui, si elles étaient acceptées, signifieraient la fin de la nation juive. Certains ne le cachent même pas. Et ce n’est pas mieux ailleurs.
Partout, au nom de la paix, de la tolérance, on accepte n’importe quoi. Même le pire. Et en nos foyers, en notre propre cœur ?
Or la paix en nous et autour de nous ne peut exister que si nous avons d’abord fait la paix avec Dieu. Ou, plutôt : que si nous avons accueilli la paix que Dieu a faite avec nous, par le Christ, par le sang de sa croix.1
Toute autre, toute paix qui n’aurait pas sa source dans la réconciliation offerte dans le sacrifice volontaire du Christ serait mensongère ou illusoire. Car la paix n’est pas dans notre cœur naturel. Jésus seul peut l’y mettre, par sa grâce et par la transformation de l’Esprit. C’est cette transformation-là qui met la paix, en nous, dans nos familles et autour de nous.
Richard Doulière
1 Colossiens 1.20
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 5, versets 1 à 5.