Un vide à combler

Car c’est en lui, c’est dans son corps, qu’habite toute la plénitude de ce qui est en Dieu. Et par votre union avec lui, vous êtes pleinement comblés…
Colossiens 2.9-10

woman-983949_640Qui n’a jamais éprouvé la peur du vide sous ses pieds ? On s’imagine la sensation de vertige des touristes qui pénètrent dans la cage de verre du refuge de l’Aiguille du Midi à Chamonix. Ils ont littéralement l’impression de marcher dans le vide !
Mais il y a un autre vertige que nous pouvons éprouver, le vertige face à notre vide intérieur, au sentiment que notre vie n’a pas de sens, que nous ne valons rien, que nous passons à côté de l’essentiel. Il nous arrive, dans ces moments-là, de ressentir un grand manque existentiel…
Ce vide, on peut chercher à le combler par toutes sortes d’activités, par la recherche des plaisirs, par le désir de gagner toujours plus… Mais en définitive tout cela est bien dérisoire, comme le disait l’Ecclésiaste. Blaise Pascal en faisait lui aussi le constat : « […] il y a eu autrefois dans l’homme un véritable bonheur, dont il ne lui reste maintenant que la marque et la trace toute vide, et […] ce gouffre infini ne peut être rempli que par un objet infini et immuable, c.à.d. que par Dieu même ? »1
En Jésus-Christ nous pouvons avoir l’assurance d’être aimé de Dieu. Nous trouvons en lui un Père bienveillant. En Christ habite toute la plénitude de Dieu. Et si nous plaçons notre confiance en lui, en reconnaissant que nous avons besoin de son sacrifice pour être sauvés, alors nous pouvons être comblés par cette plénitude.
N’est-ce pas là le plus bel objectif pour notre vie ?

Bernard Grebille

1 Pensées, section VII-425

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Lecture proposée : Livre de l’Ecclésiaste, chapitre 2.

 

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