Voyez ces oiseaux qui volent dans les airs, ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent pas de provisions dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. N’avez-vous pas bien plus de valeur qu’eux ?
Matthieu 6.26
Un matin de janvier, je sors dans mon jardin pour nourrir les petits oiseaux qui chantaient toute leur disette en ce froid d’hiver. En m’y rendant, je constate qu’une pluie verglaçante a transformé la cour en une véritable patinoire. Avec force précautions, je m’acquitte de ma mission sans encombre. Du moins le pensais-je sur le chemin du retour. C’est là que j’aurais dû être moins serein. Je pose mon pied gauche (c’est le cas de le dire !) sur une fine plaque de verglas dans l’escalier descendant vers ma cave. Et zou !… Parti comme une volée de moineaux, après un début très aérien, je fais intime connaissance avec toute la dureté du béton. Je me relève, et m’en vais clopin-clopant. Heureusement, il n’y a qu’une partie du bas des reins qui souffre, l’essentiel du bassin (“rhénan”) a tenu le choc (j’habite dans le 67 !).
Mes anges avaient été là, volant à mon secours ! Ce n’était pourtant pas à eux que je pensais au départ de mon action. Dieu en a profité pour nourrir mes propres réflexions !
Combien de fois, m’a-t-il protégé dans le passé sans que je le réalise ?
Et si tous mes actes devaient subir les conséquences de l’insouciance de mes comportements !…
Oh que la grâce de Dieu est abondante !
Jacques Siefert
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Lecture proposée : Psaume 91.