Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres.
Jean 8.12
Petite fille, j’aimais voir danser les poussières dans les rayons du soleil. Je trouvais cela très joli jusqu’au jour où quelqu’un m’expliqua que je respirais toute cette poussière. Cela m’inquiéta et je me réfugiai vivement à l’ombre. Là je respirais de suite mieux ! Bien sûr les adultes savaient que l’ombre ne supprime pas la poussière, et ils rirent de ma réaction. La lumière n’était que le révélateur de la poussière.
Jésus a affirmé qu’il est la lumière du monde. Si je m’expose à ses rayons, il me révélera les poussières de ma vie. Quoique “poussières” est un trop joli mot pour désigner mon péché. Ce péché qui a nécessité la mort de Jésus sur la croix. Me soustraire à cette lumière n’enlèvera en rien mon péché.
Dans la lecture d’aujourd’hui, nous voyons que la proposition de Jésus a réveillé la conscience de tous les accusateurs bien pensants d’une femme adultère. Ils se sont tous éclipsés lorsqu’il a permis de jeter la pierre à celui qui était sans péché.
Jésus, lui seul sans péché, aurait pu jeter la pierre. Mais il a dit à la femme : Je ne te condamne pas non plus. Et sur cette grande place, maintenant vide, ne sont restées que la misère et la miséricorde.
Ma misère a aussi rencontré la miséricorde de Jésus. J’ai pris à cœur cette affirmation :
Car si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner.1
Et vous ?
Elfriede Eugène
1 1 Jean 1.9
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 8, versets 1 à 11.