Si donc quelqu’un sait comment faire le bien et ne le fait pas, il se rend coupable d’un péché.
Jacques 4.17
Un soir, en rentrant du travail, je demandai à mon fils de 6 ans : « Est-ce que tu as été un enfant sage aujourd’hui ? » Je ne sais pas à quel genre de réponse je m’attendais, mais il me dit : « Non, papa, pas vraiment. » Je pense qu’être “sage” à cet âge impliquait le fait de ne pas faire quelque chose de franchement mauvais plutôt que de faire une bonne action.
Je poursuivis mon interrogatoire : « As-tu été un mauvais garçon aujourd’hui ? » Après un moment de réflexion, il répondit : « Non, papa, pas vraiment. »
« J’imagine que tu n’as pas fait quelque chose de particulièrement mal ou bien, alors quel genre de journée as-tu eue ? »
Croisant les bras, il me regarda d’un air suffisant et lança : « Ni bonne ni mauvaise, juste agréable. »
Et nous ? Que faisons-nous de nos journées ? Franchement, ne nous contentons-nous pas trop souvent – égoïstement – de passer une journée “juste agréable”, de passer du bon temps, sans nous préoccuper de savoir quelle est la volonté de Dieu ?
Si donc quelqu’un sait comment faire le bien et ne le fait pas, il se rend coupable d’un péché.
Silvano Perotti
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 12, versets 42 à 48.
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