Le lendemain, Jean aperçut Jésus qui se dirigeait vers lui ; alors il s’écria : Voici l’Agneau de Dieu, celui qui enlève le péché du monde.
Jean 1.29
Une tradition alsacienne est toujours fort répandue à l’approche de Pâques : celle des Osterlammele, ces petits agneaux en biscuit cuits dans des moules qui garnissent alors les devantures des pâtisseries et que l’on confectionne dans les familles. Cette tradition est déjà attestée en 1519 dans une correspondance du théologien catholique Thomas Murner, prédicateur de la cathédrale de Strasbourg. Le fiancé offrait l’agneau pascal à sa fiancée, les parents aux enfants au retour de la messe pascale…
De nombreux Osterlammele sont dégustés à l’occasion des fêtes de Pâques. Mais combien de ceux qui les consomment feront le rapprochement avec Jésus, l’Agneau de Dieu ? Jésus s’est présenté comme un agneau, une victime innocente et pure, offert en sacrifice à la place des pécheurs que nous sommes. L’apôtre Pierre le rappelle dans son épître adressée aux chrétiens d’Asie Mineure : Vous avez été libérés de cette manière futile de vivre que vous ont transmise vos ancêtres et vous savez à quel prix. Ce n’est pas par des biens qui se dévaluent comme l’argent et l’or. Il a fallu que le Christ, tel un agneau pur et sans défaut, verse son sang précieux en sacrifice pour vous.2 Jésus a porté sur la croix, à notre place, le poids de nos fautes et les a expiées. Aujourd’hui encore son sang purifie celui qui s’identifie à lui par la foi.
Est-ce votre assurance ?
Bernard Grebille
1 littéralement « agneau de Pâques » 2 1 Pierre 1.18-19
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Lecture proposée : Actes des Apôtres, chapitre 8, versets 30 à 39.
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