Un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l’eau… Ils verront celui qu’ils ont percé.
Jean 19.34 et 37
Le coup de grâce a percé le flanc de celui dont le cœur s’était épanché en supplications pour l’humanité coupable : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ».
Par cette croix érigée, un message bouleversant a remué les cœurs les plus endurcis. Jésus a pu prier ainsi car il voulait que son sang coule jusqu’à la dernière goutte, car sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon1…
Un des brigands crucifiés a réalisé ce fait. Il a reconnu sa culpabilité : « Pour nous, c’est justice, nous n’avons que ce qu’ont mérité nos crimes. » Mais il a aussi discerné l’innocence de Jésus : « Lui n’a rien fait de mal ». Et il le suppliera : « Souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton règne. »
Avez-vous déjà pesé le poids de cette prière adressée à Jésus ? Un criminel manifeste une confiance qu’aucun disciple n’a eue !
Il croit que la mort de Jésus n’est pas la fin de tout, qu’une aube radieuse suivra cette nuit au calvaire. Il fait confiance au Souverain que les prêtres ridiculisent. Une réponse inespérée du Christ illuminera les derniers moments du coupable : « Je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le Paradis », tel un hymne à la joie !
Quelle espérance, à saisir, aujourd’hui encore, par chacun d’entre nous !
Gérard Peilhon
1 Hébreux 9.22
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 23, versets 33 à 43.
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