Je vais me mettre en route, j’irai trouver mon père et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi.
Luc 15.18
Un riche propriétaire avait un fils qu’il aimait beaucoup, mais celui-ci ne le lui rendait pas.
Un jour, son fils se trouva endetté jusqu’au cou par suite de paris et de jeux d’argent. Au lieu de l’avouer à son père, il lui déroba son chéquier et imita sa signature pour se dégager de sa mauvaise situation. Après cela, il s’embarqua pour l’Australie où il se trouva bientôt sans le sou.
Après quelques années, couvert de haillons, il frappa à la porte d’un riche fermier de Melbourne et demanda à manger. Or cet homme venait lui aussi du Yorkshire. Il avait même été employé par le père du jeune homme. Il reconnut donc dans ce mendiant un compatriote, lui donna à manger, le fit se laver et le retint pour la nuit. Il avait l’impression d’avoir déjà vu ce visage, même s’il était déformé par la misère.
Ce même soir, du courrier arriva d’Angleterre. Le jeune homme y reconnut immédiatement une lettre de son père. Il repéra où le fermier la rangeait. Durant la nuit, il se leva discrètement et ouvrit la lettre. Elle venait effectivement de son père. Il y lut : « Vous avez pu entendre que mon fils était en Australie, peut-être même à Melbourne. Si jamais vous arrivez à le contacter, dites-lui que je continue à l’aimer et que s’il rentre, il sera le bienvenu. »
Le fils, profondément touché, confessa sa faute et décida d’accepter l’offre de son père.
Dieu, le Père céleste, attend que nous venions à lui, comme ce fils, le cœur repentant.
Alfred Kuen
__________________
Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 65, versets 1 à 5.
Photo Credit: FreeBibleimages.org via Compfight cc