« Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. »
Luc 23.42
L’expression grecque traduite dans nos bibles tout est accompli, pourrait aussi signifier « tout est fichu, tout est raté ». Tout semblait en effet définitivement compromis lorsque Jésus fut pendu sur la croix. Un homme, pourtant, vit au-delà des apparences : un autre condamné en croix !
Rien n’est plus étonnant que la foi de ce brigand crucifié avec Jésus ! Il confesse qu’il subit le juste châtiment de son crime, conscient de son incapacité à réparer ou compenser quoi que ce soit. Comment le pourrait-il ? Pourtant, il croit au pardon et à la grâce possibles. Il ose espérer participer un jour au royaume de Dieu !
N’est-il pas plus extraordinaire encore de savoir que sa confiance, il la met en un agonisant, apparemment aussi incapable que lui de quoi que ce soit. Ce n’est pas tout ; il a reconnu en lui le roi des Juifs promis par les prophètes. Il croit à l’établissement de son royaume, tout cela bien au-delà de la réalité du moment. Quelle foi extraordinaire ! Qui, en ce jour-là, aurait misé sur un crucifié ? Lui, l’a fait !
Et c’est en ce jour-là, jour d’apparente défaite, mais de réelle victoire de la grâce, c’est en ce misérable “aujourd’hui”-là, qu’il a entendu la plus merveilleuse promesse imaginable : Tu seras avec moi dans le paradis !
Quelle leçon de foi ! Il me plaît de savoir que je le retrouverai en la présence d’un Sauveur qui est à la fois le sien et le mien… et le vôtre si seulement vous avez dit oui à son amour !
Richard Doulière
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 23, versets 35 à 43.