Mangeons et buvons…

On se gorge de viande, on boit du vin et l’on dit : « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons. »
Ésaïe 22.13

beer-975886_640Nous avons tous entendu cette expression, d’une façon ou d’une autre, de la bouche de nos contemporains. Ce dicton est fort ancien puisque le prophète Ésaïe rapporte en ces termes les propos des habitants de Jérusalem vers l’an 722 av. J.-C. L’armée du roi assyrien Sennachérib assiège la ville. La population est au désespoir quand Dieu intervient et délivre miraculeusement Jérusalem. Mais au lieu de se tourner avec reconnaissance vers Dieu et de se repentir de leur infidélité à son égard, les habitants se dépêchent de faire la fête pour jouir de la vie ! Comme si Dieu n’existait pas, comme s’il n’y avait rien après la mort…
Ce dicton est bien le reflet de l’incrédulité humaine à toute époque. Il traduit le refus de rendre compte à Dieu. C’est pourquoi Ésaïe annonce au peuple que Dieu, qui était intervenu comme Sauveur, va se manifester à présent comme Juge.
La même alternative se présente à nous ! Dieu est venu nous offrir son salut en Jésus-Christ. Mais si, plutôt que de reconnaître notre péché et de nous en humilier, nous préférons faire la fête en l’ignorant, alors Dieu sera notre Juge. Alors, comment pourrons-nous échapper nous-mêmes au châtiment si nous négligeons un si grand salut ? Car ce salut a tout d’abord été annoncé par le Seigneur lui-même, ceux qui l’ont entendu en ont ensuite confirmé la validité pour nous.1
Ne méprisons pas la main que Dieu nous tend dans son amour !

Bernard Grebille

1 Hébreux 2.3

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Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 2, versets 1 à 4.

 

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