Gardé par des anges

Aucun mal ne t’atteindra, nul malheur n’approchera de la tente où tu demeures, car il chargera ses anges de veiller sur tes chemins.
Psaume 91.11

hands-598145_640Vers la fin du 17ème siècle, les protestants de France eurent à subir de sauvages persécutions. Millet était pasteur dans un village montagnard des Cévennes et y annonçait l’Évangile. Les croyants se rassemblaient dans la forêt. Henri, le fils unique du pasteur, convoquait les fidèles et montait la garde pendant les réunions. Finalement, les persécuteurs parvinrent jusqu’à ce village reculé.
Un jour de novembre, le culte avait commencé au fond d’une caverne. Henri était à son poste. Tout à coup, il perçoit un bruissement derrière lui. Un soldat à l’air furieux pointe un poignard sur sa poitrine : « Pas un son, sinon tu es mort ! » Sur la route en contrebas, Henri voit des soldats monter vers la caverne. S’il n’alerte pas les croyants réunis, ils sont tous perdus. Immédiatement, il souffle de toutes ses forces dans son sifflet. Avec un juron, le soldat plante son poignard dans la poitrine du garçon et le précipite du haut du rocher…
La communauté, avertie, put s’échapper par un passage secret. Les poursuivants ne trouvèrent plus que la Bible. Quant au pauvre Henri, des anges l’avaient porté sur leurs bras : il était resté accroché par ses habits aux branches d’un arbre et le poignard avait glissé sur une côte. Son état était grave et il s’attendait à mourir. Après quelques heures, il entendit des voix. Il put émettre un faible son pour attirer le pasteur Millet qui jubila : « Il vit ». Des soins attentifs le remirent sur pied.

Alfred Kuen

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Lecture proposée : Psaume 18, versets 1 à 20.

 

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