Comprenez bien que la patience du Seigneur est le salut des hommes.
2 Pierre 3.15
Je ne suis pas d’un naturel très patient.
J’aimerais que les choses soient terminées avant même de les avoir commencées. C’est pourquoi mes activités manuelles sont souvent ratées. Il faudrait que tous les collages soient instantanés, que tous les dépannages soient faits en un claquement de doigts, que toutes les cuissons soient “minute”. Les salles d’attente où s’entassent les patients me désespèrent.
Je prends sur moi et me résigne, mais bien des choses usent ma patience…
Dieu, lui, use de patience1 envers nous, il “prend sur lui”. Ce n’est pas dans son intérêt personnel, c’est dans le nôtre.
La patience et la fidélité de Dieu sont souvent démontrées dans la Bible, autant qu’elles sont mises à l’épreuve. Il tient bon, pas par résignation, mais parce qu’il nous aime. Car il ne veut pas qu’un seul périsse : il voudrait, au contraire, que tous parviennent à changer de vie.
La deuxième lettre de Pierre nous rappelle aussi que la patience de Dieu aura une fin, comme à l’époque de Noé où la terre fut submergée par le déluge.
La Bible mentionne également les villes de la plaine de Sodome que Dieu a réduites en cendres pour que leur sort serve d’avertissement à ceux qui, dans l’avenir, voudraient vivre en défiant ses lois2.
Il est temps de prendre conscience de l’énorme patience de Dieu pour nous et de ne pas le lasser en la méprisant.
Bernard Smagghe
1 2 Pierre 3.9 2 2 Pierre 2.5-9
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Lecture proposée : 2ème lettre de Pierre, chapitre 3, versets 3 à 13.