Oh ! si tu étais attentif à mes commandements ! Ton bien-être serait comme un fleuve, et ton bonheur comme les flots de la mer…
Ésaïe 48.18
Le désir de Dieu est que nous connaissions un bien-être abondant comme les eaux d’un fleuve, un bonheur pareil à la mer. Or il est évident que nous en sommes souvent bien loin. Qu’est-ce donc qui peut s’opposer au désir de Dieu ? Oh ! un détail d’une importance considérable : il n’a pas créé des robots, mais des êtres libres ! Il voulait des vis-à-vis pour que l’amour qui ne peut se satisfaire que de liberté soit le lien qui l’unisse à ses créatures.
Édith Stein, carmélite qui mourut à Auschwitz en 1942, l’exprimait ainsi : « Il appartient à l’âme de décider d’elle-même. Le grand mystère que constitue la liberté de la personne, c’est que Dieu s’arrête devant elle. »
Dieu, le Tout-Puissant stoppé devant notre liberté ! Parce qu’il l’a voulue, cette liberté, par amour.
La liberté est notre dignité. C’est elle qui nous différencie des animaux, elle qui nous mérite le nom d’humains. Mais, bien sûr, cette liberté est redoutable. Qu’en avons-nous fait ? Qu’en faisons-nous ? Elle nous sauve ou elle nous perd.
Dieu ne nous contraindra pas à croire en Lui, à le prendre au mot, à accepter sa grâce. Il ne nous forcera pas à aimer le style de vie qu’il nous propose et à y obéir. Mais c’est notre seule source de bonheur présent et à venir.
Il nous appartient, à nous seuls, d’en décider !
Richard Doulière
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 17, versets 37 à 44.