Je lève mes yeux vers les montagnes : d’où me viendra le secours ?
Psaume 121.1
Il y a dans le cœur des hommes un désir de s’évader du quotidien et de ses problèmes en s’élevant très haut au-dessus d’eux. Quelques chants expriment cette aspiration. En 1939, Judy Garland interprétait « Somewhere over the rainbow » (“Quelque part au-delà de l’arc-en-ciel”). Traduisant l’envie de s’échapper d’un monde décevant, Michel Fugain chantait en 1974 : « Fais comme l’oiseau » et Henri Salvador, en 2003 : « J’ai tant rêvé de pouvoir voler au-delà du soleil…» Le stress, les soucis d’ici-bas nous font soupirer après la sérénité du ciel azuré et le calme de l’étendue céleste.
Mais cette quiétude céleste est hors d’atteinte, parce que notre quotidien et nos propres limitations nous tiennent plaqués au sol ! À la surface de la planète, notre quête d’idéal est criblée d’échecs, de déceptions et de résignations.
C’est pourquoi il nous faut chercher auprès de Dieu ce que nous ne pouvons pas trouver en l’homme ! Pour nous secourir, Dieu s’est fait homme en Jésus. Nul besoin d’attraper le ciel, Jésus-Christ nous l’offre ! Si nous reconnaissons nos fautes et croyons qu’il est venu les expier sur la croix, elles nous sont pardonnées. Et par la foi en sa résurrection, il nous donne la vie éternelle. Nous devenons citoyens du ciel1.
Dominique Moreau
1 2 Corinthiens 5.1
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Lecture proposée : 1ère lettre aux Corinthiens, chapitre 15, versets 40 à 53.