Mais voici comment Dieu prouve son amour envers nous : alors que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.
Romains 5.6-8
Faites-vous partie de ceux qui ont tendance à utiliser la petite conjonction « mais » dans un sens restrictif ? Par exemple : « Aujourd’hui, il a fait beau temps ; mais est-ce que cela va durer ? » ou encore « 18 en dictée, c’est bien fiston, mais si tu avais mieux relu, tu aurais eu 20 ».
Combien souvent avons-nous le chic d’utiliser ces « mais » pour déprécier, pour introduire quelque chose de limitatif dans nos propos !
Tout autre est la pédagogie de Dieu. En lisant la Bible, avez-vous noté l’emploi de « mais » qui introduisent bien au contraire une vérité supérieure, pleine d’encouragement ?
Ainsi le roi David, traqué, disait-il : Beaucoup disent à mon sujet : “Pas de salut pour lui auprès de Dieu !”. Et cependant il poursuit : Mais toi, Éternel, tu […] relèves ma tête.1 Autopersuasion ? Non, il avait compris et saisi la grâce de Dieu, révélation essentielle explicitée dans le Nouveau Testament.
Dans la lettre adressée aux chrétiens de l’église d’Éphèse, l’apôtre Paul écrit : Vous n’êtes plus des étrangers ni des exilés ; mais vous êtes concitoyens des saints, membres de la maison de Dieu.2
Ah ! Que ces « mais » nourrissent notre âme !
Jacques Siefert
1 Psaume 3.3-4 2 Éphésiens 2.19
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Lecture proposée : Lettre aux Éphésiens, chapitre 2, versets 1 à 13.