Ceux que l’on considère comme des chefs politiques dominent sur leurs peuples…
Marc 10.42
J’ai écouté un exposé savant sur l’avenir de l’Europe. J’avoue que je n’ai pas tout compris. Mais deux affirmations ont fait tilt :
– l’avenir de la culture européenne tient dans le rayonnement et non dans la domination,
– l’un de ses domaines d’action consistera à créer des liens.
Vu ainsi, je suis sans réserve européenne.
Et cela me fait penser au sermon sur la montagne de l’Évangile, où Jésus invite ses disciples à être la lumière du monde, des serviteurs aimants et non des dominateurs. Je venais de lire sous la plume de Frédéric de Coninck que le terreau de la violence est dans l’absence de relations. Dieu nous a créés en tant qu’êtres de relation. Il est lui-même un Dieu de relation. Le christianisme est une relation et non une religion.
Depuis le jardin d’Éden jusqu’à aujourd’hui, en passant par la vie de Jésus-Christ, tout pointe vers cette aspiration de Dieu à être en relation avec ses créatures. Mais l’homme a choisi la rupture de la relation avec son créateur. Il a fallu que le Christ vienne en rendre possible la restauration par sa mort sur la croix.
Par la lecture de la Bible, la prière, la méditation, par la mise en pratique de ce que j’ai compris, je suis en relation avec mon Dieu Créateur et Sauveur.
Et son Esprit en moi transforme mes relations avec mes semblables.
Et vous, êtes-vous fondamentalement en relation ou en rupture avec Dieu ?
Elfriede Eugène
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Lecture proposée : Évangile selon Marc, chapitre 10, versets 35 à 45.