Si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers.
Romains 8.17
Il y a un siècle, mon grand-père faisait l’acquisition de ce que nous appelons dans notre région un mazet, avec du terrain autour. Après avoir fait la joie de mes grands-parents, de mes parents et la nôtre, je me vois contraint de le vendre pour raison de santé. Je n’ai plus les forces nécessaires pour l’entretenir. Vous comprendrez que c’est pour moi une page importante de ma vie qui se tourne.
Je vais profiter financièrement de cette vente par le seul fait que j’en suis l’héritier. Mon grand-père a investi et moi j’en recueille le fruit. Il a payé le prix d’achat et moi je vais en encaisser le prix de vente. Ce n’est pas une somme importante, mais elle est bien supérieure à ce que nous possédons.
Par cet évènement, j’ai compris d’une façon plus réaliste un enseignement majeur de la parole de Dieu. Au-delà de ma reconnaissance envers mes grands-parents, cette opération m’amène effectivement à penser à un autre héritage. Il y a des siècles Jésus a investi sa vie sur la croix pour m’acquérir le salut, un merveilleux héritage. Il y a versé son sang pour moi afin que mes péchés soient pardonnés. Si, par la foi, je suis devenu un enfant de Dieu, aujourd’hui, selon les affirmations de sa parole, je suis héritier de Dieu et cohéritier de Christ. Cet héritage, contrairement à un héritage terrestre, ne peut ni se corrompre, ni se souiller, ni flétrir, et nous est réservé dans le ciel1.
Jack Mouyon
1 1 Pierre 1.4
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Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 9, versets 15 à 22.