J’ai mis devant toi une porte ouverte.
Apocalypse 3.8
Des centaines de Sud- et de Nord-Coréens se sont retrouvés en février 2014 en Corée du Nord, échangeant embrassades et souvenirs après plus de soixante ans de séparation. Premières réunions de familles depuis qu’ils ont été séparés par la guerre (1950-1953). L’un des doyens sud-coréens, un homme de 93 ans séparé de sa femme alors enceinte, a découvert pour la première fois le visage de son fils âgé de 64 ans. À peine retrouvés, ils devront se séparer demain, avec la quasi-certitude de ne jamais plus se revoir.1
Réalisons-nous la chance que nous avons – en tout cas la très grande majorité des lecteurs de ce feuillet – de pouvoir circuler librement dans notre pays ? Quel privilège aussi de pouvoir accueillir et visiter les siens, de leur témoigner notre affection ! En profitons-nous ?
Curieux pays que la Corée du Nord, où il est très difficile d’entrer et qu’il est pratiquement impossible de quitter. Ce n’est pas tout à fait l’image qu’on se fait d’un paradis, quoi que clament ses dirigeants.
Tout autre est le paradis que nous dépeint la Bible et dans lequel est convié chacun. Ce lieu est bien réel, même s’il est difficile à décrire et que nous peinons à nous le représenter malgré les descriptions qu’en fait l’apôtre Jean. S’y retrouveront tous ceux qu’unit, non simplement une affection réciproque, mais un attachement au Fils de Dieu. Pour ne plus jamais être séparés.
Claude Siefert
1 DNA du 21.2.14
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Lecture proposée : Livre de l’Apocalypse, chapitre 21.