Mon peuple a commis un double mal : il m’a abandonné, moi, la source d’eaux vives, et il s’est creusé des citernes, des citernes fendues et qui ne retiennent pas l’eau.
Jérémie 2.13
Une ancienne légende raconte qu’un beau cygne rencontra sur un étang une grue qui cherchait des vers de terre. La grue regarda le cygne avec admiration et lui demanda : – D’où venez-vous ? – Du ciel. – Et où est le ciel ? – Comment ? Vous n’avez jamais entendu parler du ciel ?
Et le bel oiseau se mit à décrire à son compagnon la grandeur de la cité céleste. Il lui parla des rues en or, des portes et des murailles en pierres précieuses, des fleuves purs comme du cristal sur les bords desquels poussent des arbres dont les feuilles servent à la guérison des nations. Tout ceci en termes éloquents, sans éveiller le moindre intérêt chez la grue.
Finalement, celle-ci demanda : – Y a-t-il des vers de terre au ciel ? – Des vers ? Non bien sûr, il n’y en a pas. – Alors, dit la grue continuant à fouiller la vase de l’étang, gardez votre ciel. Moi, je veux des vers !
L’évangéliste Moody a commenté la légende ainsi : « Combien de jeunes, élevés dans un foyer chrétien, ont tourné le dos à ce qui leur avait été enseigné et se sont mis à chercher des vers de terre ! Combien d’hommes ont sacrifié femme, famille et enfants pour les vers du péché ! Combien de jeunes filles se sont délibérément détournées de l’amour de leurs parents et ont appris trop tard qu’elles ont gâché leur vie pour des vers ! »
Alfred Kuen
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Lecture proposée : Psaume 81, versets 8 à 16.