Ils sont comparables à des enfants assis sur la place et qui s’interpellent les uns les autres en disant : « Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé… »
Luc 7.32
Pendant la guerre de 39-45, mon beau-père avait passé quelques mois en camp de prisonniers, et il y avait terriblement souffert de la faim. Alors, quand il découvrait parfois des pains entiers jetés à la poubelle de la copropriété qu’il habitait, il se mettait en colère. C’était pour lui le signe d’un mépris pour le don de Dieu et de ceux qui sont démunis du nécessaire.
Dans nos pays, nous vivons dans la surabondance. Les plus démunis sont des nantis aux yeux des habitants de nombreux autres pays.
Nantis, nous le sommes aussi quant à la possibilité de connaître Dieu. Aucune génération n’a eu aussi facilement accès à la Parole de Dieu. Nous savons lire ; nous avons des Bibles en une douzaine de traductions françaises ; nous pouvons la lire sur le portable, sur une tablette ; nous pouvons l’écouter sur divers supports.
Nous avons du temps disponible plus que jamais. Nos grands-parents travaillaient 6 jours sur 7, parfois pendant 10 heures.
Que faisons-nous de tous ces privilèges ? Ne réagissons pas comme des enfants gâtés qui dédaignent les riches cadeaux qui leur sont offerts.
Nous avons besoin, plus que jamais, de la Parole de Dieu. Méditons-la, et laissons-nous pénétrer par elle sans nous en lasser.
Remercions-en donc Dieu ! Et prenons le temps de l’écouter.
Albert Lentz
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Lecture proposée : Psaume 119, versets 33 à 40.