La gloire est à Dieu dans les cieux très hauts, et sa paix est accordée à ceux qui l’aiment !
Luc 2.14
Le temps de Noël est une trêve. Ce temps est-il simplement « la trêve des confiseurs », selon l’expression bien connue ? Ou bien s’agit-il d’un temps mis à part pour retrouver une paix intérieure mise à mal par le tourbillon du monde dans lequel nous sommes entraînés ?
Ce soir de décembre, j’écoute des chants de Noël dont les textes parlent de paix, de bienveillance entre les hommes. Ces textes annoncent la venue de Jésus, le Prince de la paix, parmi nous. L’écoute de ces vieux cantiques me permet de sortir de mon agitation. Je retrouve la paix en entendant parler de Dieu, venu comme un petit enfant dans notre monde. C’est comme un baume mis sur des blessures qui me font souffrir. Ces chants m’émerveillaient dans mon enfance, mais je n’en saisissais pas le contenu. Et pourtant ils me remplissaient de cette paix de Noël. Bien plus tard, j’ai réalisé qu’ils m’avaient conduit à accepter Jésus, Dieu fait homme, comme mon Sauveur et Seigneur.
Oui, Noël est une trêve. Un temps où nous pouvons nous émerveiller de la venue de ce petit enfant ; un temps où l’invitation de confier notre vie au Seigneur Jésus nous est renouvelée.
Cette trêve prend alors tout son sens : nous faire entrer dans la dimension de l’éternité avec Dieu.
Francis Praline
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 2, versets 21 à 32.