Il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent.
Jean 10.3
N’être qu’un grain de sable parmi des milliards d’autres… autant dire n’être rien. Et pourtant, être unique pour le Créateur de l’Infini ! Étourdissant !
Jésus, parlant de lui-même, disait que le Bon Berger appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent. Cela signifie que chacune, à ses yeux, est unique, irremplaçable. On sait aussi que ce berger en abandonnera provisoirement 99 pour retrouver celle qui se perd1 !
L’Évangile, en effet, n’est pas la proclamation d’un salut global du monde. C’est l’offre d’un salut personnel, individuel, en vue de l’établissement d’une relation unique avec Dieu. Outre la prière prononcée en chambre fermée et que Dieu entend, cela signifie qu’il ne cesse de frapper à la porte de notre être pour proposer l’incroyable : Voici, je me tiens à la porte et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre, j’entrerai, je souperai avec lui et lui avec moi.
L’offre de ce tête-à-tête restitue le sens de notre dignité et de notre responsabilité. Devenir enfant de Dieu est une affaire entre Dieu et nous. Il est vrai que le royaume de Dieu est aussi comparé à un festin. On n’y est pas seul. On ne festoie pas seul, c’est vrai. Mais la communauté ne sera jamais que ce que sont ses membres, individuellement.
Où en est ma relation avec Dieu ? Je suis le seul humain à pouvoir y répondre. Et c’est la question la plus fondamentale de toutes.
Richard Doulière
1 Matthieu 18.12
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Lecture proposée : Livre de l’Apocalypse, chapitre 3, versets 14 à 22.