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Je prendrais mon pain, mon eau… et je les donnerais à des gens dont je ne sais même pas d’où ils sont ?
1 Samuel 25.11

boy-1296625_640Dans la bouche d’Anaïs, 22 mois, la benjamine de nos petites-filles, partager devient « passtager ». Mais outre la prononciation, c’est avec la mise en pratique de ce beau verbe qu’elle a un peu de peine.
Elle n’est d’ailleurs pas la seule. Pourquoi avons-nous tant de mal à partager ? Parmi de multiples raisons, j’en relèverai trois : l’illusion que les choses nous appartiennent, que celui qui sollicite ne le mérite guère, et puis la crainte de manquer.
Se croire le propriétaire de ce que nous appelons nôtre, n’est-ce pas en quelque sorte usurper la place de Dieu ? Qu’as-tu que tu n’aies reçu1?, nous rappelle l’Écriture. Certes, tout le monde n’est pas aussi implacable que Nabal qui a prononcé les paroles du verset de l’en-tête, lorsque des hommes affamés ont fait appel à lui2. Mais rares sont ceux chez qui le sens du partage est un réflexe inné.
La crainte de manquer bride-t-elle votre générosité ? Pensez au petit garçon qui a bien voulu mettre ses cinq pains et ses deux poissons à la disposition de celui qui prend soin de chaque créature3, fût-elle un moineau. En faisant preuve de générosité, nous marchons dans les traces du Père céleste qui a lui-même donné ce qu’il avait de plus précieux, son Fils. Cette invitation au partage n’est peut-être pas inutile alors que tant de personnes malmenées par la vie sollicitent notre attention.

Claude Siefert

1 1 Corinthiens 4.7           2 Voir la lecture proposée           3 Jean 6.9

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Lecture proposée : 1er livre de Samuel, chapitre 25.

 

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